Drame en 2 actes de Natalis Anquier
Orchestre : Marie et ses collégiens
1er acte : la relève au phare
N. Anquier : Yvon
M. Foussac : Jean - Pierre
2ème Acte: Le bistrot du port
avec la participation de :
Tosetti : La servante rousse
Chaput : Cobra
Dr. Delecour : Mathurin
N. Anquier : Jacques
M. Foussac : Jean - Pierre
Pécheurs :
Queruel, Bouchet, Miller, Houfflin.
Marins :
Deloffre, Bordi.
Chants de Houffin et de Vandamme
Costumes féminins de Chaput
Décors de Anquier architecte
Costumes et accessoires de Brion et Cornu
Les souliers de Cobra sont de Becker
Les changements de décors de Compagnon, Vivien, et Boileau
Bruiteur : Cornu
Projections de Cambray
Le féliciter et par lui toute la troupe : Bordi, Houfflin, Deloffre,
Quérel, Delecour, Bouchet avaient tenu leur place et leurs noms
resteront gravés à cette grande page de la destinée
de nos Tréteaux , la page de notre premier drame l ’ océan
n ’ oublions pas de noter qu’Anquier imagina par une astuce de décors,
à donner au 1er acte le cachet de l’intérieur d ’ une cabine
de phare orthogonale avec baie sur la mer et Adolphe qui avait charge du
phare s’acquitta bien d’en donner une illusions qui laissa bouche bée
nos camarades.
Au 2ème acte le décor du retour du prisonnier, transformé
fit ses dernières armes, mais nous possédions un rouleau
qui laissa à prévoir que les prochains spectacles verront
le pinceau de nos décorateurs s ’ en donner à coeur joie.
Compte rendu de notre camarade R. Laquerriere.
Ce serait un grave oubli, une injustice et une faute impardonnable pour
la critique que l’on ma demande.
Et d’être aujourd’hui, que de rendre compte de la première
séance des Tréteaux au commando 603, en arrêtant de
dire au préalable l’impression vraiment chic que les français
de bus on eu à l’arriver de ceux de Dillinger.
Le soir même de cette arrivée, alors qu’ils n’étaient
pas encore installés complètement, sans soucis des fatigues
du déménagement, ils ont tenu à régaler leurs
nouveaux camarades de chaînes, d’un concert improvisé.
L ’ on doit rendre hommages ici, à leur ardeur, à leur
dynamisme et leur façon tout cramé d ’ appliquer leur
devise, de l ’ avant, toujours de l ’ avant.
Ce geste qui nous a ainsi fait faire connaissance avec leurs principales
vedettes lyriques, Bordi, Vandamme, Hony, Houfflin a permis d’entendre
Rubleu et Fiacre qui devaient, peut de temps après, émigrer,
derrière d’autres barbelés.
Arrivons au maintenant à cette séance.
Elle devait primitivement comprendre, le permis de faire de l ‘ amour,
opérette du répertoire de la malaria, et l ‘océan.
Mais hélas ! au milieu de la semaine Rubben partait au stalag,
alors que Bleuez fondait sur lui ses meilleurs espoir ; le maestro, exaspéré,
renvoyait à la semaine suivante la représentation de cette
opérette.
C’est donc par un crochet analogue à celui de feu rabiotiez
que débuta cette séance.
Il faut bien préciser analogue, car des Tréteaux nous
sommes des camarades, et nous n’aurions pas voulu des mises en boite aussi
fortes et aussi vulgaires que celles que s’est permis parfois ce pied plat
de st Gramier.
C’est donc dans une atmosphère cordiale que se déroula
ce crochet .
Et si nos camarades Larrain et Maresceaux furent crochetés ainsi
que le chanteur recourra, ils s ’ en conserveront pas un mauvais
souvenir, tout au moins je l’espère.
Félicitations Vandammes qui remportera le 1er prix dans une
chanson difficile, avec 37 voix, ainsi qu ‘ Houfflin, Meriaux, Mandin qui
se classèrent respectivement .
Le 1 er prix décernés aux spectateurs pour leurs votes
échoit à Mori, qui en fit donc à la caisse des Tréteaux
.
Remercions le de son geste qui fut immédiatement suivi par les
autres lauréats.
Et nous voilà après l ‘ entracte, transporté au
Gd Guignol, avec l ’ océan, drame en 2 actes, de N. Anquier, qui
rappelle par plus d ‘un côté, le théâtre d ‘André
Lardy.
Le 1er acte nous conduit dans un phare breton, où nous assisteront
à la relève du gardien .
Le vieux gardien, bien campé par le jeune est relève
pour 3 semaines, et nous voyons son remplacement Foussac au jeu nuance,
arriver s ’ installer, et quand son camarade est parti, s’endormir, seuil
éclairé seulement par la lumière intermittente du
phare beaucoup d’atmosphère durant cet acte, surtout à la
fin.
Signalons aussi le décors particulièrement ingénieux.
Le 2eme acte nous transporte dans un bistrot du port voisin , où
la servante rousse Bouchet J.fait les délices des pêcheurs
Torette, Picolo, Gilles, et des marins Vandammes (qui remplaça Bordi
en 24h, Deloffre et Anquier.
Ce dernier, qui rappelle Arquillerent par son physique, est un des
personnages principaux du drame.
C’est lui qui dans une scène extrêmement tragique réglera
le compte de Cobra, la femme fatale, merveilleusement stylisée par
Chaput, donc le charme étrange a fait déserter de son poste
le gardien du phare, qui à l ’ acte précèdent, venait
relever son camarade .
Ainsi le phare n ’ a pas fonctionné, et a causé la porte
des Terres Nauvas, tant attendues.
Cet acte, habilement même nous fait vivre des moments d ’ angoisse
et de passion contenues.
Et nos camarades ne s ’ y sont pas trompés , qui venus nombreux,
ont fait un accueil enthousiastes à cette 1er représentation
des Tréteaux .Tous sont donc à féliciter : acteurs,
parmi lesquels j’allais oublier notre docteur qui silhouetta un cabaretier,
à la perfection, les machinistes et techniciens et surtout les animateurs
qui sont bien mérité de notre reconnaissance. |
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