Dormez-vous BLONDINETTE ?

Chanté par Houfflin

Composé à Buss le 14/10/1942 par André Mony
 

L’aube se lève, le soleil nous appelle
La vie dans son ampleur apparaît belle
Dans son berceau, Ginette fait un beau rêve
Elle s’agite, il s’achève
Mais sa Maman, bien gentiment
Tout doucement
D’une voix fine
Se faisant très câline
Soudain se penche
Et murmure toute franche.

Dans sa chambre décorée de rose
Ginette heureuse songe à mille choses
Elle pense à son époux qu’elle adore
C’est bien son unique trésor
Quelle tendresse
Quelles ivresses
0 : douce ivresse
Quand il s’éveille, il lui glisse un baiser
Et dans un souffle elle entend murmurer.

Dormez-vous BLONDINETTE ?
Dormez-vous belle fillette ?
Ah oui, comme vous êtes jolie
Lorsque vous reposez ma chérie
Et bien vraiment sans louange
Vous ressemblez à un ange
Vos délicates paupières
Dont vous pouvez  être fière
Laissent deviner, c’est merveilleux
L’éclat de vos yeux bleus.

Chanté par Bordi

Composé à Buss le 01/05/1942 par André Mony
 
 

J'ai visité plus d'un pays Beacoup m'ont subitement conquis La chaude Espagne et ses belles villes Grenade, Barcelone et Séville Le charme grisant des gitanes Bercées par le violon tzigane L'Autriche et ses valses de Vienne Ses jolies femmes furent les siennes. J'ai eu des moments d'allégresse J'ai goûté de folles caresses La Grèce et ses beautés antiques Ses nombreux temples magnifiques La Turquie, énigmes et mystères Aux visages sombres et austères Il y règne la mélancolie Combien triste semble la vie. J'ai connu des sites enchanteurs J'étais transporté de bonheur L'Algérie et ses maisons blanches Mais la femme n'y est pas franche La Corse, le pays du maquis Repaire de nombreux bandits Oui c'est aussi l'Ile de beauté Gracieuse dans sa nudité. Mais Venise la belle Tout me trouble en elle Le chant plaintif des gondoliers Lui seul suffit pour m'enivrer Et la brise légère du soir Me donne un doux et tendre espoir Oui, son onde vermeille Quelle féerie ! Quelle merveille !