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Le Sermon Féminin

 

 

Le Sermon Féminin (Pages 23, 24 et 25 du livret original)

 

Monologue

 

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen

Milanis, apostures, sapinturis, simundes

 

Les femmes dit le saint esprit font l’apologie des vierges

En un mot, la perte des hommes, la ruine du corps, la damnation des hommes.

 

Oh femme, si ton esprit audacieux et volage pouvait comprendre la profondeur de la misère, tu fuirais la lumière du soleil, tu rentrerais dans le néant avec la rapidité de l’éclair, la plus vive, tu es la plus imparfaite des créatures

Oh femme, le flot, la perte faillite et jalouse, un ange dans les nuées, un diable à la maison

Une sainte à l’église, un loup dans la bergerie

Une chèvre au jardin, une punaise au lit

D’ailleurs mes pères, les femmes sont presque toutes calomnieuses, ambitieuses, bavardes, entêtées, quelquefois ivrognesses et même ___ malgré elles.

Le démon est moins à craindre que la femme car il fait le mal,il le fait seul, tandis que la femme est toujours accompagnée de l’esprit du malin pour exécuter sa furie contre qui elle porte sa haine.

St Cyprien dit qu’il vaut mieux passer par la gueule du lion et du tigre que de passer par la langue d’une seule femme.

St Jean Christophe nous rapporte que dans le livre de St Mathieu chapitre 6 que la femme fut le chef de la première chute, celle du délire et de la corruptrice de la première loi.

Pythagore fut un jour interrogé pour avoir donné  sa fille en mariage à son plus cruel ennemi.

Il répondit sur le champ : Dates, datirus in pohires je ne pouvais dit il mieux me venger que de lui donner ma fille pour femme, et vous mes très chers pères qui ne vivez que pour ces créatures et damnez vos âmes, vaudrait mieux  pour vous que vous ne vissiez jamais la lumière du soleil que de vivre un seul instant pour ces femmes.

Que les paroles que je viens de vous faire entendre vous fasses rentrer en vos mémoires et vous fasses surtout éviter ces monstres de prédicateurs, c’est la seule grâce que je vous souhaite de tout mon cœur.

 

Ainsi soit il

Le 31 septembre 1915

Anquier