3 de la Légion

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Drame en 4 actes de Natalis Anquier 

1er acte : j ‘ai volé mon vieux père

La scène représente un intérieur bourgeois ( salon bleu ou rose aménagé en l ‘ occurrence : tables, chaises, buffet - desserte ) Un vieil homme d ‘ âge mûre monsieur Landrin ) est un 
train de surnommer son fils qui pose au Mr et a l ‘air de peu se soucier des remontrances.

Mr Landrin : comprend moi Pierre, tu n ‘ es plus un gamin, tu es le jouet de cette femme, tu courais ce qu‘on dit d‘elle : 3 mois déjà qu‘elle te prend dans ses griffes. Ecoute ton père, 
Pierre c ‘est ton bien le bonheur de ta vie et non pour une folie de quelque temps, pour les  beaux yeux d ‘une aventurière . 

Pierre : Père assez ! j ‘ai le respect de t ‘ écouter mais tu n ‘as pas le droit d ‘ insulter celle que
j ‘ aime 

Mr Landrin : Que tu aimes, sais tu seulement ce que c ‘est l ‘ amour. Tu sais d ‘où elle vient, ce qu‘elle fait, ses fréquentations et cela ne te suffit pas aveugle que tu es ! 

Pierre : Vous êtes avec elle ! elles s ‘est repenti de quelque faute l ‘enfance . 

Mr Landrin : Quelques légères fautes dirais tu volontiers. Non ! Pierre, le dénouement de sa vie ne se passera pas dans tes bras ! les hommes tu comprend c ‘est ce qu‘il lui faut, et se 
qu‘elle veut de toi c ‘ est l ‘ orgueil de cette femme d ‘ âge mûr.

Pierre : Oh ! père ! Vous allez me forcer.

Mr Landrin : Ecoute moi jusqu‘au bout, c ‘est ta vie que je défends en ce moment; elle, elle ta bien aimée aux yeux perfides, ne voit que l ‘argent que tu peux lui donner. Ose me dire   non ! je sais tout, tout l héritage de ta grand mère qu‘elle avait amasser au cours de sa longue vie pour toi son petit comme elle t ‘appelait, cette somme rondelette qu‘elle a placer pour toi pour que tu prenne, c ‘ était son voeu une place dans la société sans que tu aie à souffrir au début de l ‘aisance nécessaire, qu‘a tu fait de cet argent.

Pierre : Il m ‘appartenait, je puis en dispenser a ma guise, il me semble que je suis majeur !

Mr Landrin : Comme tu parles à ton père, tu vois elle arrivera à t ‘en faire oublier tes parents , eh bien cet argent tu l ‘as dilapidé, pour elle, excuse moi d ‘avoir pris mes renseignements, dieu me juge de me rechercher que ton bonheur, tu fais des frais énormes comme un aveugle, tu ne pensais pas que ton héritage, ton bien comme tu dis allait fonder à vue d ’ oeil et aujourd‘hui tu n ‘ as plus rien allons demande aussi ce que tu voulais en entrant ici : de  l‘argent , hein, dis le donc ; pour satisfaire ses caprices, lui payer ses fantaisies et lorsque tu ne pourras plus allons elle te quitteras pour 5 autres pour recommencer le même manège; ces filtres ce sont la terreur des familles: la fille qui tombe à la rue.

Pierre : Serait - ce une comparaison que tu cherche ?

Mr Landrin : ( enchaînant ) celle qui vient au passé, qui veut ses charmes pour quelque francs a souvent moins de vice que ce genre de femmes, dont ton amie, ô amie pourquoi ce nom comme amie Blasthemie, ta maîtresse quoi sont un des échantillons non ! il ne sera pas dit que je t ‘aurais aidé à toucher encore plus bas que depuis cette fréquentation, même si j‘avais pu t ‘aider précisément je ne ....... l ‘aurais pas fait .

Pierre : Même si vous aviez pu, serait ce quelque gêne .

Mr Landrin : La vie de ta famille, de tes parents ne t ‘a pas inquiété depuis tes relation avec 
l ‘ autres, pourquoi voudrait tu que je te tienne au courant de la maison. Tu es mon fils, mais devant tes actes je ne retourne plus celui à qui j ‘aurai, nous aurions ta mère et moi donné tout pour le satisfaire .

Pierre : Laisse ma mère veux tu ?

Mr Landrin : Ta mère, ta maman tu peux en parler, elle a connu ton odyssée qu‘accidentellement 
je lui avais caché mes démarches, ta maman qui a tout fait pour toi, tu m ‘as donc pas pitié de ses larmes, les soirées où tu cavales de bals en bal, de boites plus ou moins vicieuses en autres boites sataniques, ces soirées ou tu asperges ..ta maîtresse de tes libéralités, elle ces soirée là, ta mère, ta sainte mère les passe a pleurer, je sais bien que cela ne t ‘ aiment pas, quel coeur as tu donc désormais ! 

Pierre : Suis je venu ici pour entendre un serment, ma vie je désire la mener a ma guise, le chaperonnage ne me va plus, et devrais je même ne plus entendre parler de vous...

Mr Landrin : Tais toi Pierre, tu regretterais de parler aussi insensé. Je te laisserais aller à ta guise jusqu‘à ce que les événement me donnent raison.

Mme Landrin : ( arrivant ) ô c ‘est Pierre ( elle l ‘embrasse, il passait indiffèrent mais rend le baiser) depuis le temps que nous sommes vus alors tu dînes avec nous ce soir.

Mr Landrin : non je ne crois pas ! 

Mme Landrin : ô que se passe t - il ? quel air vous avez tous deux ! as tu du chagrin Pierrot ! allez dit à ta mère, console toi ! tu as des ennuis.

Pierre : Non mère.

Mme Landrin : Tu ne m ‘ appelle plus maman ! 

Pierre : Si maman, mais père t ‘ expliquera ma visite .

Mr Landrin : non ! puisque tu es là Marthe, mieux vaut que tu sois au courant.

Mme Landrin :  (s ‘ asseyant et tristement ) c ‘ est encore cette femme.

Mr Landrin : Oui oui et oui encore cette femme, il est fou tu entend, notre fils est fou et mes raisonnements le laissent froid, c ‘est terrible qu‘il ne puisse entendre raison.

Mme Landrin : Tu me fais beaucoup de peine Pierre, pourquoi t ‘ amouraches tu de cette fille !

Pierre : ( sursautant ) Eh bien puisque toi aussi tu te mets contre moi. Voilà ce que j ‘ai dit à père 
j ‘aime, et je l ‘aime et pour rien au monde je ne me séparerai d ‘elle, depuis qu‘elle vit avec moi, c ‘est un bonheur parfait, pourquoi voudriez vous que pou un passé qui ne m ‘appartient pas je la fasse disparaître de ma vie, elle ne survivrait pas à notre amour.

Mr Landrin :  ( riant ) Pauvre petite. 

Pierre : Père m ‘as dit que tu connaissais ma vie avec elle, juge comme père si tu le veux mais ne chercher pas à me détourner d ‘ elle vous perdrez votre temps

Mme Landrin : Te rend tu compte à qui tu parles ! 

Pierre : Mes parents oui d ‘ accord ceux qui m ‘ont donné leur attention et m ‘ont élevé et je vous aime bien malgré le mal que vous cherchez à me faire. Croyez moi vous le juger trop sévèrement, elle est bonne pour autant que belle et vous n ‘auriez écouté, elle serait venu ici et en quelque minute elle vous aurait plier... Ah oui ! je sais que cela est impossible, que jamais elle ne sera ma femme, et cela nuirait pour vous d ‘avoir à la côtoyer mais.

Mme Landrin : Ainsi mon petit pour elle tu as tout quitter, tu nous laisse ton père et moi sans nouvelles depuis de longues semaines, tu nous oublies totalement, et tu penses même à ne plus nous revoir, comprends donc Pierrot que les parents c ‘ est tout dans ta vie: des amours passagers comme celui que ta vue et qui finira avec tes beaux, subsides pour elle, ne sont pas éternels tandis que tes parents te regretteras toujours de les avoir fait souffrir. Si tu savais ce que je ressens en mon coeur de te voir subitement devenu si brante, si méprisant toi qu‘il y ‘ a un an encore était heureux de se promener  avec moi ta mère, toi qui aidais ton père dans ses affaires, voyons je me rappelle en cette heure tout de toi.

Pierre : Maman épargne toi ?

Mme Landrin : Comme te parles durement à présent qui aurait cru cela du pourquoi qui fut si dur à élever, de ce bambin capricieux qui pourtant aimait venir se faire dorloter dans mes bras, ta 1ère communion sera ton habit gris où tes yeux montraient la blancheur de ton âme, les blancs des grandes écoles les amphithéâtre où par un travail opiniâtre ton père à voulu que tu sois poussé, le rêve que nous faisions de toi pour ta destinée.

Pierre : ( en riant ) Nicole ! 

Mme Landrin : oui ! elle Nicole qui depuis tant d ‘années, sacrifié les plaisirs illusions de la jeunesse, pour t ‘ attendrir attendre que tu fasses sa femme, que vous fassiez à vous deux le couple idéal.

Pierre : Cela ne m ‘ énerve guère. Nicole ! laissez moi rire une braves camarade mais ...

Mr Landrin : Marthe tu te fais mal à ressassiez tout cela, tu ne fais que cela chaque jour et qui faire : la jeunesse est cruelle et vit sa vie : plus tant, il nous reviendras sois en centaine, c ‘ est un blessé alors qui nous reviendras, blessé dans ses illusions, dans tout ce qu‘il aura adoré et qui sera détruit.

Pierre : Vous envisagez l ‘ avenir autrement que moi ! et vous semblez engagez les sentiments que j ‘ai pour elle pour votre fils. M ‘est il donc défendus d ‘aimer à mon tour .

Mr Landrin : D ‘ aimer non ! mais d ‘ être aveugle.

Mme Landrin : Ton père a raison, crois le, à 20 ans l ‘expériences je t ‘assure manque et les conseils ne peuvent te nuire. Quitte cette femme. Reviens prés de nous te chérirons encore plus et quand l ‘ amour, le vrai, viendra, nous seront heureux de te voir lui offrir ta vie, 

Pierre : Subir des serment ! le point est établi, je reste avec elle, je te remercie père de la complaisance que tu as mis à m ‘aider pour quelques jour seulement . 

Mme Landrin : Tu es venu demander de l ‘argent à ton père.

Pierre : A qui en demanderai - je ? tu le sais l ‘ héritage de grand mère est épuisé, je ne veux pas vous été en charge, j ‘avais besoin pour quelques jour d ‘ une certaines sommes et c ‘est tout ! 

Mr Landrin : Je t’ai déjà dit non ! l ‘entretient d ‘ailleurs a assez vivre je ne puis t ‘aider dans la voie  que tu prend, reste avec ta maîtresse et oublie nous, ta mère pleurera souvent, j ‘essayerait de la consoler voilà ton oeuvres ! 

Mme Landrin : Pierrot je t ‘ en prie fais cela pour nous. Il n ‘ y aura donc personne, mon dieu qui te ferrât comprendre ton erreur.

Pierre : Erreur, erreur, le sort de ma vie en décidera. Qu‘importe l ‘ avenir que vous me promettez. Seul avec elle, sans aucun secoure puisque vous me le refuse, je trouverait bien moyen de leur donner la vie que je veux lui faire connaître. J ‘ aurai cru plus de compréhension, de votre part, tant pis, quand je franchirais cette porte je laisserai ici père mère qui n ‘ont pas compris qu‘en amour peut faire de terribles choses, je vous oublierais, oubliez moi c ‘est tout ce que je peux vous dire. Dite vous bien l ‘un l ‘autre plus de fils. J ‘oublierai même votre nom.
Adieu ! je vous le répète adieu ( il se sauve, Mr Landrin a sursauté, M me Landrin s ‘est effondré.

Mme Landrin : Mon dieu ! Faites deux quelque choses pour lui ! 

Mr Landrin : Allons ma chère Marthe réagis, l ‘épreuve est dure pour tes pauvres nerfs.

Mme Landrin : c ‘est à toi que je pense Fernand ! je pense tout ce que tu voulait faire de lui. Ses études que tu as payer avec tes nuits de travail. Un grand inventeur qu’il deviendrait tu as ruiné ta santé, ta fortune aussi à toujours vouloir pou lui, notre Pierrot notre fils unique. 

Mr Landrin : Sèche tes larmes et va te reposer ! notre pierrot nous reviendras tel l ‘enfant prodigue, ces liaisons là, sont plus éphémère que tu le crois et ce sera un homme mur qui te reviendra. 

Mme Landrin : Un coeur meurtri à jamais.

Mr Landrin : Non ! car les blessures de ces femme ne sont pas éternelles, ses yeux s ‘ouvriront  lorsque sa maîtresse partira pour d ‘autres amants et il l ‘ a vendra alors en attendant l ‘oubli et le commencement d ‘une vie meilleur.

Mme Landrin : Et Nicole . 

Mr Landrin : Pauvre enfant ! encore une qui va souffrir 3 mois, avant qu‘elle ne manque de venir ici, savoir de ces usuels, pour elle il est en déplacement pour affaire mais comment lui cacherons nous la vérité.

Mme Landrin : Si tu voyais comme elle l ‘ aime, a moi, une femme, sa mère pressante elle ma ouvert son coeur, il est tout entier notre Pierre, eh non ! lui préfère courir la gueuses que d ‘ offrir sa vie à cette délicieuse enfant. ( on sonne et entre un valet de chambre ) 

Valet : Madame ! Monsieur ! Mr Lonlaine est au salon et demande a vous voir monsieur .

Madame : c ‘est un client 

Mr : non un homme d ‘affaire, un transacteur ! ( au valet ) faites attendre un moment je vous sonnerait pour faire entrer Mr Lonlaine.

Madame : je vais vous laisser, Fernand, mais j ‘ai le coeur qui fait mal, j ‘ai comme des pressentiments, on dirait un gros poids qui m ‘ étouffes !

Monsieur : Mais non Marthe du calme, tout finit par s ‘arranger . ( elle sort et l ‘embrasse ).

Mr Landrin : ( seul ) cataclysme, mon fils je pourrai dire celui qui était mon fils non malgré son obstination il sera toujours mon Pierrot. Quelle cervelle, ne vouloir comprendre que cette femme se joue de lui. 4 ans qu‘elle est sur les fiches de renseignement et on lui prête une quinzaine     d ‘ amants qu’elle ruine a petit feux. Ah Pierrot, oui ta mère pouvait le dire je me suis ruiné pour toi , pour te donner une place dans la vie, j ‘étais pauvre, j ‘ai lutter jour et nuit pour l ‘élever et garantir ta vie, j ‘ai tout mis en oeuvre, le destin qui me poursuit, qui celle à moi depuis ma naissance ne veut pas me lâcher. Tout ce qui peut être malheur, désolation, tristesse, mes épaules le ramassent, gamin déjà j ‘ai subi ce sont maintenant mon fils, mon seul espoir, une consolation et tout à l ‘ heure je vais recevoir cet ouvrier puisque c ‘est vrai je suis ruiné, oui la ferme Landrin, vacille et je ne puis la réserver sans quelque capitaux, c ‘est le dernier effort que je tente, mon dernier combat dans une vie qui ne fut faite que de cela et si j‘échoue... ( il semble rêver ) non ! je n ‘ai pas peur mourir comme un lâche, j ‘aurai lutté jusqu’au bout du rouleau. Aucune aides de l ‘extérieur mes parents où sont t - ils ? des amis, dans le malheur on en a guerre : les banques  ont fermé leur crédit et si je n ‘ai pas même cinquante de humble de sauter je ne puis exécuter mes contrats, je n ‘ ai même pas régler mes ouvrier, voilà la cataclysme, rien n ‘a établi la balance depuis le break honteux de la banque Lévy qui m ‘avait ruiné. J ‘ai beau combler l ‘enclume devant l ’ obscénité il y a des moments où je me demande s ‘il ne vaudrait mieux en finir de suite que de lutter pareillement. Enfin oublions mon fils, il faut que j ‘obtienne ce prêt,  d ‘ autre que moi des ouvriers, attendant leur père  pour  nourrir leur famille, j ‘ai encore un devoir devant l ‘ humanité, je ne puis m ‘y dessoler. C ‘ est malheureux d ‘avoir affaire à de pareils exploiteurs mais somme nous, la chance peut être est là ( il sonne ) ( arrive Mr Lonlaine, guerre juif au possible ) 

Lonlaine : Bonjour mon cher monsieur tous mon respect ! 

Mr Landrin : Mes respect Mr Lonlaine Excusez moi de vous avoir fait attendre.

Lonlaine : Je vous comprend, alors comment vont les affaires ô pardon, votre santé est bonne.

Mr Landrin : Ecoutez Mr Lonlaine venons au fait. J ‘ai déjà eu recours une fois à vos services pour une échéance rapide. L ‘ affaire fut régulière.

Lonlaine : Comme toutes vos affaire comment en serait il donc autrement. Vous savez que je suis entièrement dévoué aux proposition que vous voudrez me soumettre. Ne craignez rien le coeur sur la main je vous rendrai le petit service que vous voudrez. 

Mr Landrin : Voilà. Après le krach de la banque Lévy 

Lonlaine : Ces pauvres Lévy.

Mr Landrin : Vous les plaignez des escrocs pareils.

Lonlaine : Que voulez vous les mauvaise affaire, n ‘ est ce pas Mr Landrin on peut en faire 
( Landrin est effondré ). Les Lévy où sont - ils maintenant ils ont dû fuir à l ‘étranger ruiné avec la honte de leur déconfiture. Comprenez moi cela ne doit pas être rose pour eux qu‘ont tout travaillé depuis qu‘ils étaient en France, une fortune qu‘ils avaient amassé si difficilement .

Mr Landrin : 5 ans n ‘est ce pas qu’il sont en France ! et vous trouvez que cela suffit pour devoir se retirer des affaire.

Lonlaine : Les affaire sont les affaires.

Mr Landrin : Revenons a la question qui m ‘ intéresse.

Lonlaine : Mille excuses, j ‘ai croisé votre fils où le portail de votre propriété, il m’a parlé quelque mot, je crois que pour lui aussi mes service lui seront nécessaires, d ‘ailleurs, il a eu ma carte. 

Mr Landrin : Accomplissez votre sale besogne d’usures ici, mais jamais vous m ‘entendez jamais ne donnez de l ‘argent à votre fils.

Lonlaine : Pourquoi si les gages sont bons. 

Mr Landrin : Mais il n ‘a rien.
Lonlaine : Je puis lui faire un prêt sur sa part d ‘ héritage que votre décès lui laissera.

Mr Landrin : ( entre les clients ) Bandit, je le désisterai.

Lonlaine : La loi, la loi on ne la déshérite pas un fils, ah ! que non ! Il y avait trop d ‘abus. Non même sans cela, s ‘il a quelque ennuis un simple  prêt sur signature suffise. Vous pourrez lui en parler ? 

Mr Landrin : Assez escroc, je n ‘ai plus rien de communs avec mon fils.

Lonlaine : ( se levant ) Il est des mots que l ‘on regrette, je ne pourrai traiter avec vous si vous employer de pareils propos. Il faut être deux pour résoudre ces affaires et il faut de la confiances, vous comprenez de la confiance...

Mr Landrin : ( le vétéran ) Excusez moi monsieur Lonlaine, je suis très nerveux en ce moment , mon fils, les affaires me surpassent et je n ‘ai plus le ressort nécessaire pour me dominer.

Lonlaine : ( juif au possible ) Alors Mr Landrin, vous pouvez vous confier à moi, les affaires sont difficiles, oh ! ne me dites pas non, je le sais, actuellement c ‘est très dur pour tous vos collègues et si je n’étais lié par la discrétion de mon emploi, je vous révélerai de vos collègues qui ont  recours à mes services et qui pourtant  montrait une façade aux yeux du monde ...                         ( a part ) une faussante bien hypothéquée. Alors ! je vous écoute. 

Mr Landrin : C ‘est avec serrement de coeur, que je vois les affaires se raréfier pourtant j ‘ai encore quelques belles commandes et si j ‘arrive à les exécuter c ‘est pour moi la remontée vertigineuse. 

Lonlaine : Mais je n ’ en veux douter, un homme tel que vous. 

Mr Landrin : Il faut que vous comprenez que je dois faire des commandes, malheureusement je n’ai plus de fonds, tout y est passé de ma fortune personnelles, ma femmes elle même, m ‘a offert toute sa dot et je l ‘ai laissé dans cette momie. Je ne pouvais me résoudre. Le Lévy 2  impayés et voilà une de plus belles affaires qui coule. J ‘ai résisté non pas pour moi mais par devoir social j ‘ai 14 ouvriers à mon usine dont 6 étaient déjà là du temps de mon père et j’ai propre de 5 à 7 enfants, pour eux rien que pour eux pour ne pas les voir au chômage certain, pour ne pas que leurs petits soient sans paire, ou tant privées j ‘ai pris le fardeau sur mes épaules. 

Lonlaine : Comme vous paraissez agite  je vous comprends, je vous comprends. Allons dites moi les besoins. 

Mr Landrin : 5 0000 f  en une seule fois et aujourd‘hui  même. 

Lonlaine : 5 0000 f c ‘est une fortune, mais enfin tout est possible, ce sont vos besoins.

Mr Landrin : j ‘ai trois traites d ‘un total de 27000 f environ présentées à l ‘ encaissement. Ma femme ignore ma détresses, le dernier billet de 1000 f  de la maison est enterré, vous comprenez le dernier billet de 1000 f, et les ouvriers attendaient la proie samedi dernier, je les ai fait attendre jusqu‘ici mais.

Lonlaine : Ecoutez  5 0000 f bien qu‘une forte somme est possible à prêter, mais dites donc, les gags que vous donnez en échange. Votre usine est déjà bien hypothéquée enfin je suis fini de l ‘hypothèque cela ne suffit pas vous avez bien cette petite cabanes dans les environs de Paris, cette cabane ne vaut rien mais le gage du terrain s ‘ajouterait. 

Mr Landrin : Ce n ‘est pas suffisant ?

Lonlaine : 50000 f de prêt voyons Mr Landrin vous êtes un hommes d ‘affaires vous voudriez pas que cela suffise.

Mr Landrin : vous êtes un scélérat de profiter de la situation .

Lonlaine : calmez vous , calmez vous , n ‘oubliez pas les 3 traites impayés, la semaine de vos ouvriers.

Mr Landrin : ( a part ) sale juif ( haut ) alors votre réponse. 

Lonlaine : vous n ‘avez plus d ‘autres, alors rien a faire ! voyez comme je serai complaisant rien que pour vous faire plaisir ; je finirai l ‘hypothèque en prenant en gage le domicile ici et son mobilier.

Mr Landrin : mon mobilier, tout ce qui reste de mes parents iront peut être a la salle de ventes subir les enchère sur l ‘escroquerie de quelque usuriers !
 

Mr Lonlaine : d ‘ accord avec vous puisqu‘il le faut . 3 mois 

Lonlaine : d ‘ habitude c ‘est a la fin du mois, nous sommes le 17, j ‘irai jusqu’au 17 du mois prochain, mais c ‘est iniquement pour vous faire plaisir, vous, un ancien client ! 

Mr Landrin : prenez, prenez, prenez tout je n’en puis plus, mais libérez moi de cette dette et après !!! 

Lonlaine : après vous referez des affaires et si un jour vous êtes de nouveau en embarras rappelez vous Lonlaine, courtier, rue du cloître Notre Dame.

Mr Landrin : quand pourrai-je disposer de cet argent ! 

Lonlaine : La maison fait bien les choses, en 5 minutes nous seront à la banque  de la place Blanche et je vous fais remettre la dette sommes 50000 f une fortune mon chère contre 3 petites signatures derrière de tout, vous voyer comme vous savez faire des affaires.

Mr Landrin : assez je vous suis je n’ai plus une minute à perdre ( à part )  ma tête va craquer  mon dieu je n’en puis plus. ( Ils sortent ) ( quelque instant en sommes le valets va ouvrir, 3 ouvriers l ‘air assez excités ) 

Valet : vous désirez !! 

ouvrier : parler à ton singe, tu lui diras que ce sont les déléguer du personnel qui veulent lui parler.
 (valet part pendant ce temps ) . 

1er ouvrier : tu parleras toi.

2eme ouvrier : ah non ! commence, je t ‘expliquerai.

3eme ouvrier : alors quoi ! on dirait que vous en avez peur maintenant du patron, vous avez peur, vous allez me voir, je lui parlerai, je lui expliquerai comment il nous exploite, tous les même les patrons, des mercantis, des exploiteurs.(arrive Mme Landrin, ils la saluent et commence a parler ) 

Mme Landrin : vous demandez monsieur à voir mon mari, mais il vient de sortir, j ‘ignore quand il rentrera.

1er ouvrier : ah non ! ça peut pas aller ça fait 3 jours qu‘on nous raconte cela depuis la paie   qu‘il nous doit, vous comprenez . ça peut pas durer, le syndicat sera aviser et il fera fermer la boite.

Mme Landrin : ô mon dieu mais calmez vous, vous savez bien que mon mari est l ‘honnêteté même et que s ‘il a vue passe difficile il la résoudra aux mieux de vos intérêts.

1er ouvrier : de vos intérêts oui, croyez vous quel le sont des ouvrier l ‘intéresse les patron sont tout les même, ça se balade toute la journée et la joie de le faire, bien , je n’ai pas besoin attendez , et vous croyez qu‘on croit cela à l ‘usine. Je viens au nom de mes camarades réclamer mon dieu, fini d ‘être exploiter, nos salaire ou la grève.

Mme Landrin : ( prenant de l ‘ aplomb ) comment vous appelez vous ? je ne vous ai sûrement jamais rencontré ici, il y a longtemps que vous êtes à notre service.

1er ouvrier : Léon Retur, j ‘ai commencé ici lundi dernier .

Mme Landrin : et avant où étiez vous ?

1er ouvrier : au chômage depuis 5 mois ! 

Mme Landrin : Léon Retur, ah mon mari n ‘a parler de vous ? c ‘est vous qu‘il a pris ici pas pitié pour vos enfants qu‘ils avaient croisé dans la rue, jouant et grelottant, vos enfants qu‘il a fait  habiller et envoyer sur colonie de vacances. Est ce bien vous n ‘est ce pas. (ouvrier baisse la tête), et il vous a pris ici quoique pas du métier  pour ne pas qu‘il manque quelque chose à la maison, il vous a d ‘ailleurs je crois donner une certaine sommes pour permettre d ‘attendre vos gamins.

1er ouvrier : je ne parle pas pour moi, je viens pour mes camarades, je suis délégué...

Mme Landrin : Excusez moi de n ‘y rien comprendre, je pensais que nos vieux ouvriers, ceux qui ont comme Paul plus de 18 ans ici auraient été plus qualifiés 

1er ouvrier : Madame nous somme pas venu ici pour cela. 

2eme ouvrier : comprenez madame qu‘il nous faut Notre Dame.

3eme ouvrier : ( doux ) parmi de mes camarades il y en a qui cette somme fait défaut, nous allons nous retirer madame et Excusez nous de vous avoir déranger. J ‘obtiendrait  de mes camarades un nouveau délai de 24 heures mais vous comprendrez qu‘ils ne pourrons attendre plus longtemps. 

1er ouvrier : demain à 4 heures ou sans cela le prud’homme ! 

Mme Landrin : je vous remercie messieurs, j ‘ignore la situation de mon mari soyez certain qu‘il fera tout avant ce délai . messieurs je ne vous retiens pas. ( salutation les 3 ouvriers s ‘en vont ) 
( seule ) pourquoi Fernand ne m ‘a t il pas aisé de sa situation, pour ne pas avoir réglé samedi ses ouvriers ce doit être bien grave. Quels malheurs s ‘abattent sur lui, pourtant il ne mérite pas cela, quel travail opiniâtre il fait . ( elle sonne ) 

Valet : Madame a sonné.

Mme Landrin : oui Justin ! monsieur est parti, vous a t ‘ il dit pour où.

Valet : Monsieur  est parti avec le visiteur que j ‘avais introduit et je ne puis vous renseigner Madame ! ( Mme Landrin arrive, le valet sort ).

Mme Landrin : ah te voilà, eh bien j ‘étais inquiète. Tes ouvriers ont envoyer 3 des leurs réclame leur pari, alors tu ne les avais pas réglé...

Mr Landrin : écoute ma chère Marthe, ne t ‘inquiète pas avec tout cela, tu sais que c’est inutile, ne te tracasse pas pour rien...

Mme Landrin : pour rien mais enfin ces ouvriers.

Mr Landrin : Je n ‘ai pu arriver avant leur départ, demain.

Mme Landrin: c ‘ est le dernier délai qu‘il t on donnée

Mr Landrin : oh oh déjà, pourtant que n ‘ai je fait pour eux , eu en tout cas, demain dés leur arrivée, l ‘enveloppe sera prête et j ‘arrondirais la somme pour tenir compte du retard. Je n ’ en peu plus, veux tu me préparer un potage et j ‘irais de suite me reposer. 

Mme Landrin : oui oui de suite mais tu m ‘inquiétés, cette somme, tu es gêné n ‘est ce pas ? 

Mr Landrin : je ne le suis plus voilà, tiens regarde ( il monte une liaison ) et va t’en rassurée. 

Mme Landrin : oui Fernand ne t ‘attife pas. ( elle sort ) 

Mme Landrin : ( seul ) allons encore un coup de collier il y a de quoi payer mes dettes et parer à vos nouvelles commandes, si la chances me sourit je repartirait . cet argent qui me coûte si cher , je suis heureux de la palper. Vite téléphonons avant que le profit des traits soit fait . 
( il téléphone ), allô, le comptoir parisien d ‘escompte ici Mr Landrin. Vous avez 3 traites au retour  de l ‘encaissement de ce matin, je ne puis arriver à temps chez vous avant la fermeture, pressentez  demain matin j ‘attendrais personnellement votre encaissement ...oui merci de votre confiances .... au revoir  messieurs ( il raccroche ) ouf ! et maintenant du repos, je suis à bout de force. Ah ces billets à ranger dans la cassette ( il met les billets, ferme la cassette la range dans un tiroir de la table et range la clé dans une potiche là !  ( il sort éteignant la lumière ) . 

on entend la chanson  de Houfflin : 

Nuit tragique:
je veux de l ‘or pour être belle, 
m ‘ a dit ma maîtresse aux grands yeux . 
c ‘était hier je me rappelle .
oui j ‘ai dit le coeur amoureux . 
oui j ‘ai dit et pour lui plaire.
A pas de loup sans aucun bruit. 
Comme un voleur comme un bandit .
j ‘ai pris l ‘argent de mon vieux père.
                    Refrain.
Sentez vous le bruit de l ‘or .
il est à moi c ‘est mon trésor.
Métal ardent , métal qui luit
comme un soleil même en la nuit .
le coeur follement épris .
de ma maîtresse aux yeux  jolis
j ‘ai volé mon père et j ‘ en ris. 

Pierre :  ( arrive tel un cambrioleur, Pierre le fils ) 
il n ‘y a plus de lumière aux fenêtres donc ils sont couchés ah ! père tu cherche a briser ma vie parce que j ‘aime, tu préférerai me voire avec Nicole ! non , la mienne est plus jolie et ses yeux d’orientale  me plaisent  pour satisfaire je veux tout faire, comprend le père, voler ! oui puisqu‘il le faut puisque tu n’as pas voulu me donner mon dû. Ce n ‘est même plus voler je prends d’avance la part de mon héritage, tu trouveras bien toi le fort en affaires le moyen de remonter ça et demain ma petite Gaby aura son manteau d ‘hermine qu’elle désire tant. Ah ta cassette est toujours là, la clef, on te mets la clé toujours au même endroit dans la potiche de grand mère.... 
( rire ) et oui la voilà. ( il ouvre la cassette ) oh ! mais la caisse n ‘est ce pas à fond comme tu me laissais entendre tout à l ‘heure. Une liasse complète on aurait dit qu‘elle m ‘attendait. Alors que fais je ! j ‘en prend une partie, il ne s ‘apercevrait peut être pas, combien 7000 f  son manteau, ah non pas de scrupules, est ce qu‘il en a en bien pour te couper  les vivres. Allons tout le parquet , referment doucement . ( il va à la porte de la pièce ). Au revoir, mes parents, que vous le vouliez où non je vous l ‘ ai dit ma maîtresse aux yeux jolis aura ses caprices, dormez quelque minutes ses bras m ‘accueilleront et à nous le bonheur que vous ne savez concevoir ( il sort en ricanant ) pauvres vieux, pourquoi ne pas m ‘avoir compris de suite.
( quelque instants ).

Mr Landrin : ( bas de chemise, pantalon ) je ne puis m’endormir, les nerfs sont trop fort pour moi, allons prenons un peu d ‘aspirine et cela n ‘y paraîtra plus. ( il sort revient de suite avec un verre d’eau ) où je l ‘ai mis mon aspirine .... mon dieu mon tiroir ... ma cassette .... on me l ‘a volé .. oui c ‘est cela volé.... par qui, qui pouvait savoir cela .... mon dieu c ‘est la fin... jamais Marthe ne saura cela .. ( arrive Justin ) ah ! Justin vous n ‘êtes pas encore couché.

Justin : c ‘était fait monsieur mai j ‘ai entendu le parquet grincer au rez-de-chaussée et je me suis levé, vous comprenez si c’ étaient des cambrioleurs.

Mr Landrin : des cambrioleur et alors ?

Justin : quand je suis descendu de l ‘escalier j ‘ai vue un homme qui s ‘en allait.

Mr Landrin : vous avez couru après. 

Justin : non j ‘avais reconnu Mr Pierre ! 

Mr Landrin : vous dites Pierre mon fils. 

Justin : comme je vous le dis monsieur, il ne s ’ est pas même aperçu de ma venue mais il courrait ! alors je suis remonté et voyant de la lumière ici je suis entré. 

Mr Landrin : merci Justin retirez vous ! laissez moi seul. ( Justin sort seul ) le devoir du mal me poursuis a quoi bon résister, mon fils un voleur ! volant cet argent qui appartient à de braves ouvriers, pour leurs enfant et lui prenant cet argent pour cette gueuse , le rattraper ..où il est maintenant ! le faire condamner, un père ne peut le faire, on ne vole pas ses parents et puis cet argent dilapidé . non c ‘est fini je ne peux plus lutter, je ne pourrais retrouver cet argent, les banques ce sera fini aucun crédit, mes ouvriers sans leur salaire et là je suis impuissant .. mon dieu pardonnez moi ! je vous laisse Marthe protéger là et que ma mort enlève le malheur qui me poursuivait et qu‘aussi elle partageait, je vous laisse mes ouvriers ! je fus bon pour eux , je vous laisse mon fils pierre, qu‘ils comprenne sa mauvaise route et toi Marthe pardonne moi ! ( il écrit ) je fuis la vie non pas en lâche comme mon geste le ferait croire mais ma chère Marthe, toi qui fus la compagne de tous mes instants, comprend moi je n ’ en peut plus, je suis battue par un sort cruel qui s ‘acharne sur moi. Pardonne moi j ‘emmène en mon coeur l ‘image d ‘une femme courageuse que j ‘ai aimée. Un dernier voeu quand Pierre, notre enfant prodige te reviendra, accueille le et dis lui que je lui ai pardonnée. Mon dernier baiser . ( il prend le pistolet, bas ventre et c ‘est fini, il s ‘écroule ).

     -RIDEAU -

PERSONNAGES DU 1ER ACTE :

Mr Landrin : Foussac 
Mme Landrin : Tosetti 
Pierre Landrin : Chaput 
Pierre Landrin à la légion : Jean Brunel
Lonlaine usurier : Fiacre
Justin valet :
1er ouvrier :
2ème ouvrier :
3ème ouvrier :
 

2ème acte:  Sous le soleil Marocain
 
 

La scène représente le bled ( toile de fond un ciel bleu et étendue de sable avec 1 ou 2 palmiers au loin, bien donner expression de fuite. Les côtes 2 ou 3 tentes avec petit fanion de la légion. Le rideau se lève tandis que le clairon sonne le réveil. On entend quelque murmures.....m.....m...de 5 ....bande de c....... , on entend : il est 5 heure et dans la coloniale, le réveil sonne et il faut se lever. Quitter ses rêves à l ‘heure matinale. Pour continuer notre triste métier. Ne vous laissez jamais séduire. Par un voyage au delà des photos. Plus tard vous pourriez le maudire écoutez l âme des coloniaux . 
 

Privat : ( de sa tante ) t ‘as pas fini de nous casser les...... avec ta rengaines si tu voulais pas y venir ici t ‘avais qu‘a pas t ‘engager. Une fois qu‘on y est on y est bien et c’est plus la peine de revenir en arrière. Le passé est mort. Alors l ‘ orphelin que je t ’ dis tâche de la boucler sur cet air là. T ‘es pas d ‘accord dis Brunel ?

Brunel : ( de sa tante ) manquerait plus que ça Privat , alors on s’étire un peu.

François Lecat dit l ‘orphelin : allons les gars, donnez vos quarts j ‘ apporte le jus chaud 
( Brunel sort un ¼ l ‘orphelin le remplit ) 
a votre tour Privat ! 

Privat ( sortant de sa tante ) de vous à la légion tu rigole un peu ou tu te fous ma cafetière. Tu me dis  c ‘est compris.

François : d ‘accord Privat , un coup de jus. 

Privat : garde le ton jus, tu crois que j’ai besoin d un larbin pour me l ‘apporter au lit, puis quoi encore cirer les godillots. Faudra que j’t ‘ apprenne à te tenir ici, au lieu de faire la poule mouillée, je vais te dégourdir foi de terreur. O pense je peux pas la boucler ! t ‘as rien entendu toi le gosse hein ! ici j ‘suis Privat Marcel engagé au 1er de la légion et j ‘ai 3 ans de campagne.

François : prends un coup de jus ! 

Privat : ( tenant son ¼ ) ah non j ‘vais à la roulante me faire servir. T ‘a dû être larbin dans le temps.

François : toi même ne veux pas qu‘on parle du passé Privat .

Privat : d ‘accord ! à la revoyure l ‘orphelin. Tiens Carol le Roumain. Hep Carol ! attends moi  qu’on trinque ensemble ( il sort ) . 

François : quel rude type ce Marcel Privat ! qu‘est ce qu‘on en parle à Mecknès du Privat, on ne connaît rien de lui et pourtant c ‘est quelqu‘un .3 campagnes,12 citations mais il a refusé tous galons. Ah on en rencontre de drôles ici, la légion c’est si joli, tout ce ramassis d’hommes de toutes races, de toutes nationalités, qui ont effacé leur passé  en donnant leur signature d’engagement pour l’Afrique où il cherchent l’oubli, c’est beau de côtoyer tous les milieux, ceux qui furent riches et qui ont même perdu leur tenue, leur maintien ; ceux miséreux comme moi.
On se serre la main, j’suis l’orphelin François.

Brunel  ( sortant de sa tante ) Alors François t’as du rab !

François : Bien sûr. Privat n’a pas voulu du mien, de jus, il préfère aller à la roulante.

Brunel : Que veux tu, ça lui dégourdit les jambes, quand il s’arrête de marcher il rouspète, le repos pour lui c’est une corvée .Tu le vois pas quand il marche on dirait qu’il ne s’arrêterait jamais, la tête haute regardant devant lui sans chanter, sans siffler. Quel mystère entoure sa vie.
Allons, merci ça va bientôt être l’heure du salut au drapeau.

Carol et Privat rentrent

Carol : Je ché bien que Parise c’est choli mais tou connais pas Bessarabie ?

Privat : Mais si mon gars, en carte postale, c’est splendide mais entre nous, les arbres moi j’aime pas ça Tiens regarde ici, rien que du sable à perte de vue, le ciel est toujours bleu et tu crois qu’il y a mieux que cela quelque part

Carol : Che dis pas ! mais ché touchours pareil !

Privat : Mais c’est justement ce qu’on aime ici. Ici tu t’endors et tu te réveilles, le décor est pareil, tu fais une étape de 30 km, c’est itou. Des arbres, tu crois qu’il n’y en a pas, et ces cactus et ces palmiers là bas.

Carol : Ca des arbres , che ris.

Privat : Te fous pas des arbres, tu seras bien content d’y arriver pour boire un coup à l’oasis puisque les oueds sont à sec, et ça regarde si ça vaut pas tous les tableaux.
(tous se mettent au garde à vous, on entend le salut au drapeau).
Oui mon vieux Carol, ça tu vois pour nous c’est tout. C’est le drapeau français mais c’est le drapeau de tous, c’est le drapeau de l’abnégation, du courage et de l’héroïsme.
Regarde dans le blanc tous ces noms, il fut partout et à la dernière il fut héroïque le 1er légionnaire,
tu connais notre devise « jusqu’au dernier »

Carol : Ché aime comme vous ma légion

Privat : Ah, tu me fais plaisir, ma légion, ta légion, comme ça fait bien, allons serre m’en cinq.

Brunel : Allons ça fait toujours quelque chose de voir l’entente entre nous. A part cela, Privat, tu as ramené quelque tuyaux de la roulante, tu sais l’orphelin n’est pas content que tu lui prennes pas son jus.

L’orphelin : Non, je ne lui apporterai plus, c’est tout.

Privat (le prenant à l’épaule) Brave petit légionnaire ! tu m’es sympathique. Allons va te préparer
Voici vous autres, nous partons je crois pour l’ouest Amangalia à 8 heures d’ici, le lendemain 6 heures jusqu'à Bouchadia et le surlendemain 10 heures ouest au Block 17 , ça vous dit rien.

Brunel : De drôles d’étapes, on va arriver sur les genoux.

Privat : Penses-tu Brunel, tu te mettras à coté de moi et l’orphelin de l’autre coté, on se mettra au 1er rang et en avant pour la marche de la légion que nous chanterons...

 en un goût indéniable, 

Laissant dans les rochers sa trace incomparable. 

Puy -de-Dôme et Cantal, Velay ou Aurillac, 

La Bourboule, Le Mont-Dôre, Pontgibaud, Padirac, 


 
 

 


 
 
 
 

 

Ecoutez de cette danse, le chant de la contrée, 

Qui se dit Auvergnat doit danser la Bourrée. 

Randier, Natel et Gilles dansent « La Bourrée »

Le soleil déjà là, j'approche du midi, 

Ici a les en croire, on est au paradis. 

La Garonne fait son coude pour aller voir Bordeaux, 

"Y a de la mise en bouteilles" 

Nous sommes en pleine Gironde, admirons les coteaux 

Où poussent les vignobles jusqu'au bas du Languedoc, 

La renommée atteint tous les crus du Médoc. 

Ici la race est gaie, Toulouse est jolie ville, 

Les filles y ont là-bas de grands yeux qui pétillent. 

Les chants y sont limpides en leur ancien dialecte, 

Comme leur liquide divin dont le monde se délecte. 

La Charente y appuie ses prés, ses pâturages, 

Sa région maritime en de superbes plages. 

Ses huîtres ont la faveur d'être partout demandées, 

Marennes, belons et claires finement appréciées 

Par tous les fins gourmets qui trouvent en Armagnac, 

Le nectar des alcools qui a nom le Cognac. 

Pas à pas de Guyenne, en Foix et en Gascogne, 

"O mon Pays"

Admirez ces contrées dignes de notre Sologne. 

Les Landes si curieuses aux grandes forêts de pins, 

Nous amènent au sud-ouest au bout de notre chemin. 

Allons le Pays Basque, les échasses, les moutons, 

Le soleil a dardé votre baie d'Arcachon. 

Voici Pau au beau ciel, voici le fleuve Adour, 

Bayonne, Orthez, Biarritz où le jeu et l'amour, 

Se disputent les faveurs à la porte de l'Espagne, 

Non loin de la trouée qui rappelle Charlemagne, 

Ses conquêtes et sa gloire, de son neveu Rolland, 

Ecoutez au lointain l'âme de l'Olifant. 

Blanchard chante « J'aime le son du Cor »

Henri de Navarre, Roi de France dit l'adage, 

Que suivit le Pays, labourage, pâturage, 

Le Béarnais est fier, savez-vous qu'il lui plaît 

Plus que tout autre au monde, il adore son béret. 

Pitel chante « le béret »

Voici Tarbes et l'Ariège, les régions rocailleuses, 

Les hauts sommets détachent leurs cimes merveilleuses, 

Des vallées renommées sont fertiles et riantes, 

Au pied des Pyrénées et même sur leurs pentes, 

Les troupeaux y paissent avec tranquillité, 

Leurs gardiens les surveillent en toute sérénité. 

Ici c'est une grotte au pouvoir mirifique, 

Le monde entier accourt même du Pacifique, 

Demander un miracle tout en priant pour elle, 

Vierge qui apparût en sa roche Masabielle. 

Une province encore, à la mer on aspire, 

Perpignan et Ceret, Argelès ou bien Thuir, 

C'est le gai Roussillon, leur patois Catalan, 

Donne à cette région sa force et son allant, 

Hautes cimes neigeuses écoutez ce refrain, 

Qui loue les montagnards du sol pyrénéen. 

Blanchard chante « Montagne des Pyrénées »

Le Midi compte encore, déployant son rivage, 

Sous le ciel toujours bleu sans tempête, sans nuage, 

C'est un pays magique où toute la vie sourit, 

De Marseille à Menton, d'Espagne en Italie, 

Le pays des cigales, Tartarin et Mireille, 

Où la tristesse n'a place dans un décor pareil, 

Tout ici est gaîté, galéjades et chansons, 

Le soleil est au coeur, l'amour la seule rançon, 

La vie est idyllique en notre Riviera, 

D'Antibes, Juan-les-Pins, jusqu'à La Ciotat. 

Ici tout est en fête, baccara, casino, 

Roulette, poker ou bridge, nous sommes à Monaco. 

Nice à son tour connaît les jeux, les bals, 

En sa bataille de fleurs on célèbre Carnaval. 

Mimosa et violettes toutes fleurs de saison, 

Dès Mars on fait ici abondante floraison. 

Blanchard chante « Sur les bords de la Riviera »

Mais après les palmiers, les pins les oliviers, 

Arrivons-nous enfin en cette ville réputée, 

De Marseille et son port, bouillabaisse, aïoli, 

Ecoutez du Pastis ce que la chanson dit : 

Blanchard chante « la valse du Pastis »

La France n'est pas toute en l'hexagone classique, 

Il est encore province aux sites bien magnifiques, 

Dont l'histoire est chargée d'aventures frémissantes, 

De maquis, vendettas en cette race bouillante, 

« L'île de Beauté », la Corse, aux rives enchanteresses, 

C'est l'île des amours, du besoin de caresses. 

C'est aussi la plus fière quand un de ses garçons, 

Devint Empereur de France, ce fût Napoléon. 

Souvenirs d'Ajjacio, de Corté et de Calvi, 

Charmez-vous de ce chant « O ma Corse jolie ». 

Houfflin chante « O ma Corse jolie »

Tant de siècles déjà, nos aïeux conquérants,

Par monts et par vaux au loin dans l'océan, 

S'en allèrent pour donner le domaine colonial, 

Qui aujourd'hui encore est pour nous point vital. 

Voici tout près de nous Marrakech et Tétouan, 

Fez, le Rif, l'Atlas, le Maroc, son Sultan. 

Ses souks, ses mosquées, ses eunuques, ses harems, 

"Sous le soleil Marocain"

C'est encore de la France un peu de l'âme même. 

Des marchés indigènes entourent Alger-la-Blanche 

Oran, Tunis, Taza, Bizerte sont en revanche, 

Des villes resplendissantes de soleil, de gaîté, 

Où les sidis côtoient les belles Fathmas voilées. 

Au Sud c'est le désert, la soif et la chaleur, 

Le Sahara, l'oasis, le mirage trompeur, 

La caravane qui passe en son immensité, 

Les bédouins qui la guident y ont droit de cité. 

La route y est ardue, le soleil implacable, 

On trouve Fort-Lamy, Bidon V toujours insaisissable 

"La caravane"

D'Antinéa vous trouvez sa vision de déesse, 

Et votre coeur là-bas ne rêve que de caresses. 

L'Afrique encore pour nous, nous a fait bonne part, 

Sénégal et Congo, Brazzaville et Dakar. 

Madagascar aussi la plus belle colonie, 

Réunion, les Comores, la côte de Somalie. 

En d'autres continents le drapeau tricolore, 

Fait aimer notre Pays avec qui collaborent. 

Ses indigènes bronzés, jaunes ,métis ou noirs, 

Riz, vanille, café, thé, tabac et ivoire, 

Vers la Métropole dirigent leurs cargaisons, 

Ainsi que de tous fruits en n'importe quelle saison. 

Voici Damas, Beyrouth, la religieuse Syrie, 

Nos comptoirs de l'Inde, nos îles d'Océanie, 

Le Tonkin et l'Annam, Cambodge et Cochinchine 

"La Tonkinoise"

Réunis en un seul sous le nom d'Indochine. 

Ses pagodes, ses rizières, son maïs, ses bambous, 

Ses filles aux yeux d'amandes qui rendent les hommes fous. 

Tout là-bas vers l'Ouest aux lointaines Amériques, 

Nous avons la Guyanne, Guadeloupe, Martinique, 

Ainsi nous finirons notre tour d'Univers, 

Le sol natal nous rappelle des pays d'Outre-mer. 

Revoici de Marseille, Notre-Dame de la Garde, 

Le port, la Cannebière que le soleil darde, 

Remontons notre Rhône, large, tumultueux, 

Suivons en admirant son long cours sinueux. 

Dauphiné et Vaucluse, Beaucaire et Avignon, 

"Sur le pont d'Avignon"

Sont autant de fleurons à cette riante contrée, 

Où malgré le mistral, Savoie et Dauphiné, 

Laissent intact le trésor de leurs stations thermales, 

Se chauffer au soleil, une des sources principales 

Qui met la joie au coeur dans ce pays de cocagne, 

Où se trouvent réunis, la mer et la montagne. 

Blanchard chante « La fontaine de Nîmes »

La Bourgogne à son tour aura sa page ici, 

De Lyon jusqu'à Dijon, contemplons le Pays. 

Si l'élevage encore a la faveur première, 

Les vignobles font leur loi et prennent le place entière. 

Côte d'or, Beaujolais, Beaune ou bien Mâcon, 

Qu'il est dur d'être privés de la divine boisson. 

La Champagne elle aussi par son célèbre crû, 

A conquis la faveur de tous ceux qui l'ont bu. 

Nature ou pétillant le champagne c'est la vie, 

C'est la gaieté du coeur, l'avenir qui sourit, 

Ce sont les chants, l'ivresse, Bacchus est un démon, 

Pourtant il est si doux notre Moët-et-Chandon. 

Voici les caves célèbres de Reims ou bien d'Ay, 

Roederer ou Hiedsyck, Veuve Clicquot, Pommery 

Houfflin chante « Les Chevaliers de la Table Ronde »

Allons Reims je laisse ta splendide cathédrale, 

Dont un ange a gardé le sourire ancestral, 

Je m'en vais voir la Meuse, l'Argonne et puis Verdun, 

Ses mausolées qui rappellent l'hécatombe des humains. 

"En passant par la Lorraine"

Et puis Toul, Commercy, St Mihiel et Nancy, 

La Lorraine toujours fière de nommer Domrémy. 

J'admire ses jolies filles en costume régional, 

Leur maintien, leur sourire, leur gaieté, un régal, 

Leurs yeux clairs provocants et leur ferme poitrine, 

Semblent appeler l'amour, elles savent être câlines. 

"Sambre et Meuse"

La province est riante que toute la Meuse parcourt, 

C'est une parure de plus que je joins à mon tour. 

Au bouquet que j'offre unissant nos pays, 

Au coeur de notre France, à son âme, à Paris, 

Paris la tant aimée dont chacun a un brin, 

Paris, ville éternelle où vont tous les chemins 

Tes faubourgs, ô Paname, tes boul'vards et tes places, 

Tes pelouses, tes trottoirs, tes trottins, tes palaces, 

Monuments, Tour Eiffel, Panthéon, la Cité, 

Nous t'aimons, oui Paris, tu es notre fierté. 

Mais Paris a aussi sa renommée surfaite, 

De ville où tout s'amuse, tout est vice, tout est fête, 

C'est Montmartre, la Galette, où l'on soupe où l'on rit, 

Pigalle et Place Blanche, Anvers aussi Clichy. 

Montparnasse lui aussi a connu les faveurs, 

Vandamme chante "Paris Reine du Monde"

D'un public insatiable qui couvrira de fleurs, 

Ses étoiles, ses idoles, au sphinx ou autre endroit, 

Où l'orgie est de règle et le champagne est roi, 

Paris dans sa débauche, ses amours, ses passions, 

Ne serait plus cette ville qui fait tant sensation, 

Et l'on se sent grisé, captivé et conquis, 

Dès que l'on a vécu quelques heures de PARIS. 

Houfflin chante « En parlant un peu de Paris »

PARIS a ses pierreuses et ses mauvais garçons, 

Ses musettes, ses javas, ses voyous, ses maisons, 

C'est encore de PARIS une de ses figures, 

Bordi va nous conduire dans un bouge de durs. 

Mais PARIS c'est aussi, écrivains et artistes, 

Savants et chirurgiens, musiciens ou chimistes, 

C'est la beauté de l'Art, la Musique et la Science, 

Le Monde entier est là, a les yeux sur la France, 

PARIS par ses savants a sa gloire toute entière, 

PARIS, pour nous, Français, c'est bien la ville lumière. 

Musique « Choeur sur PARIS »

Bordi chante « Quand j't'ai connue »

LA PREMIERE ...... 

ses pionniers 

Debout : 

Bouchet,Compagnon,Guibert,Bordi,Millet,Deloffre,Anquier, 
Lejeune, Brion,Foussac,Delecourt 
 
 

Assis : 

Blanchard,Houfflin,Randier,Watel,Gilles,Vandamme 

Debout : 

Petit,Ziclinsky,Beker,le Polonais,Rochefort 

Assis : 

Adolphe,Marie,Hénaux,Pitel,Rubben