Le Tour de France

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Le moment m'est laissé, camarades, chers amis 

De venir présenter une timide poésie 

Sur notre belle patrie, notre sol, notre France 

Le pays pour lequel nous vivons d'espérance 

Terroirs, provinces, cités où vont toutes nos pensées 

Villes et villages objet de nos rêves insensés. 

Les rangs de barbelés, la garde malgré leur dureté 

N'empêcheront jamais notre âme de s'évader 

De penser au hameau qui nous a vu naître 

Grandir, fonder famille en un mot connaître 

Les bonheurs d'ici-bas dont nous sommes tant privés 

Dans l'exil, dans l'attente, la plus dure cruauté. 

Ce sont nos champs, nos jardins, nos vergers en fleurs 

La maison de tuiles rouges d'où fusent rires et pleurs 

La cheminée où l'on aime après le travail se détendre 

Reposer un moment tout en remuant la cendre 

Des souvenirs de jeunesse, de jeux ou de concours 

De soldat, de travail, de parents ou d'amour 

C'est notre sombre école, notre vieille mairie 

La gare, la mare, l'enclos, le cimetière du pays 

C'est au fond des taillis notre petite église 

Avec sa croix de pierre, ses lierres, le lieu où l'on baptise 

Et où l'on vient prier, communier, se marier 

Dans des murs vénérés par la postérité. 

Ce sont ces souvenirs que nous voyons d'ici, 

Agrandis par des yeux qui en meurent d'envie. 

De revoir ces pierres grises, ces taillis , ces forêts, 

L'endroit où l'on vécut, le pays qui nous plaît. 

C'est la pensée aux jours heureux d'auparavant, 

Souvenir aux êtres chers, aux familles, aux mamans 

A la femme tant aimée qui pieusement espère 

Chaque jour davantage en le retour du père 

Et notre coeur s'en va vers Elle, l'aimée là-bas 

Lui redire confiance, sois toujours mon aimée 

La femme dont j'ai rêvé dans la captivité 

Ce sont ces têtes blondes qu'on n'y pense qu'en pleurant 

Ses sourires charmants, ses mains potelées d'enfants 

Les longues boucles dorées, " Papa " son premier mot 

Plusieurs ici - même n'eurent ce moment le plus beau 

Et bien de ces souvenirs, de ces rêves, de ces songes 

Dont inlassablement la nostalgie nous ronge 

Il en est une pensée qui redonne l'espérance 

C'est quand on a redit le joli nom de France 

La France immortelle, dont toutes les régions, 

Vous trouvez ici - même un écho à leurs noms 

Contrées, villages et villes, champs, usines ou cités 

J'en veux faire le tour et chanter leur beauté. 

............à tout Seigneur 

Tout Seigneur, tout honneur et parcequ'il nous domine, 

Commençons notre tour par le pays des mines, 

Des tissages, des dentelles, de Lille ou d'Armentières, 

C'est la plus riche contrée de notre France entière. 

Voyez les gars du ch'Nord, les blonds de notre Flandre, 

Dans leur maison bien propre, malgré le ciel de cendre 

Après le dur labeur aux usines ou aux champs, 

Laissez les se grouper et en patois un chant, 

Loué ce sombre pays où le travail est roi, 

Mais où l'on sait s'amuser comme tant d'autres endroits. 

Toujours région meurtrie, l'invasion et la guerre 

Ont acculé les ruines, les deuils et la misère, 

Guerre sur guerre sans cesse et toujours en ces lieux 

Devant leur héroïsme, en soyons fier pour eux 

Courbant encore l'échine après le dernier choc 

Ils sauront de nouveau par le pic et le soc, 

"Le petit Quinquin"

Refaire leur province et Dunkerque et Cambrai, 

Pansés de leur blessures, revivront sans délai. 

La maison sera belle, les bras sont courageux, 

La race des Schtimmy n'a pas de paresseux 

Allons ceux d'Avesnes, St Omer ou Béthune, 

De Tournai et de Lens ou des régions des dunes, 

A défaut du Quinquin, écoutez ces chansons, 

Qui du patois de ch'Nord seront bien dans le ton. 

Tout d'abord il se doit de votre capitale, 

Lui donner la primeur et la place principale; 

Revivez donc à Lille et sous le nom de Françoise, 

Vandamme va nous chanter "Sa Petite Lilloise "

Vandamme chante : la petite Lilloise 

Laissons notre Lilloise, sa cité, ses amours, 

Les chants dans le patois, sont demandés ce jour, 

Les mi, les ti, les li, vont trouver leur écho, 

Ecoutez de Houfflin, cet autre  Min Poro  

Houfflin chante : Min Poro 

Les gars du ch'Nord nombreux au tournoi de fléchettes, 

Doivent comme nous autres aimer ces chansonnettes 

Avant de dire adieu, à cette grande province 

Vous êtes le plus grand nombre nous seront donc bon prince 

Par la voix de Tribout, savez vous Cafougnette  

Qu'on ne vous a oublié dans le cours de cette fête. 

Tribout chante:  Cafougnette 

Des hautes cheminées, des crassiers et des puits, 

Eloignons-nous enfin le tour n'est pas fini, 

Arras a disparu, Boulogne, Amiens, la Somme, 

Nous sommes arrivés au clair pays des pommes. 

Voici le pays d'Auge, ses vergers, ses prairies 

Qu'il est bien doux de vivre en la belle Normandie, 

Orgueilleuse de ses prés d'ailleurs de toute beauté, 

Où l'élevage s'y croît avec facilité. 

L'herbe en est abondante, on fait de belles gerbes 

Les animaux en ont une mine superbe. 

C'est la région des fruits, bien juteux, bien dorés, 

Du lait , des fromages à mondiale renommée, 

Livarot, Pont-l'évêque se disputent la primeur, 

D'entre les camemberts d'être toujours les meilleurs. 

De Dieppe jusqu'à Cherbourg, la campagne fleurie, 

Vous offre l'illusion d'un douillet paradis, 

Tandis que le rivage découpé et charmant, 

Des falaises de Caux et du pays Normand 

Ne se lasse des plages, de sables ou de galets 

Deauville, Fécamp, Honfleur que jalousent les Anglais. 

St Michel sur son île au pied du Cotentin, 

De la Bretagne alors nous montre le chemin. 

Allez les Normands très nombreux il me semble, 

Reprenez ce refrain avec foi tous ensemble. 

Pitel chante : J'irai revoir ma Normandie

Nous voici au pays des genêts, des ajoncs, 

Des dolmens, des menhirs, c'est l'héritage breton, 

Avec toutes ses légendes, sur les rocs et la mer 

De partances, toisons d'or, d'éternelles chimères. 

C'est la presqu'île d'Armor, de Rennes ou de Lannion, 

Douanenez, Quimper, Brest, Vannes aussi Quiberon, 

Le pays des rudes gars, des pêcheurs, des marins, 

Qui luttent avec la mer quand ils partent au lointain. 

Le pays des coiffes blanches, de nos belles bretonnes, 

Anne-Marie, Jeanneton, Françoise ou Maryvonne 

Attendant en priant le retour au logis, 

De Jean-Pierre ou Yvon, Hervé ou Jean-Marie. 

Du pays de Cornouailles pour combien d'épopées, 

Nous fûmes rapportées, prouvant virilité, 

De leurs gars de là-bas qui toujours en héros 

Vainquirent dans les combats les plus terribles flots. 

Notre marine en est fière, quand il faut que l'on gagne, 

On choisit l'équipage: dans les fils de Bretagne, 

On sait qu'ils son têtus, qu'ils sont braves, ont la foi, 

Avec tout ce bagage, la victoire est en soi. 

Eh bien de cette région où sont de tels enfants, 

La nature l'a comblée en lui en donnant tant. 

Combien donnèrent leur sang pour la mère-patrie, 

A la guerre mondiale, cinq cent mille ont péri, 

Et j'ai vu à celle-ci, un grand nombre de Bretons, 

Se conduirent en héros sous le feu des canons. 

Je laisse à la chanson le soin qu'elle vous dise, 

Que la Bretagne est belle, encore plus que Venise. 

Deloffre chante : " Venise et Bretagne "

Restons dans la Bretagne, ses rocs et l'Océan, 

Les flots trompeurs se vengent et tuent à tout moment 

La mer set une maîtresse qui sait se faire aimer, 

Une fois qu'elle vous tient, elle ne veut partager. 

Malheur à qui oublie, ses devoirs envers elle, 

De ce gardien de phare, voyez la fin cruelle. 

Henaux chante : " l'Océan "

Adieu Bretagne, tes flots, varech et goëmonds, 

"La Painpolaise"

Adieu tes cols bleus, coiffes blanches et pardons. 

Adieu Lorient, Morlaix, Nantes et Paimpol, 

C'est toujours à regret que l'on quitte ton sol. 

Voici d'autres provinces toutes si ravissantes, 

Que chaque a son cachet qui la rend séduisante, 

Du bocage vendéen au marais poitevin, 

La Loire, ses affluents, arrosent chez les Angevins, 

Voici sur ces fleuves des paysages uniques, 

Blois, Tours, Amboise, Chinon, vos châteaux magnifiques, 

Vous valent célébrité bien au-delà des mers, 

Et pour vous admirer se dérange l'univers. 

L'Orléanais, la Beauce, nous sommes en pleine culture, 

Ici le seul trésor provient de la nature: 

Orge, avoine ou maïs, céréales, quoi encore, 

Tes épis vont craquer et voici les blés d'or. 

Deloffre chante : " Les Blés d' Or  "

Ici d'autres épis y font dorer leur grains, 

L'on y voit partout le seigle, le sarrazin, 

C'est le centre dit-on, ses bruyères, ses marrons, 

Ses forêts, ses villes d'eaux, ses lacs et ses monts. 

C'est une race gaillarde, âpre au travail, au gain, 

Avec l'Auvergne, ce sont leurs collègues Limousins. 

Pays pittoresque, de beaucoup touristique, 

Il offre au visiteur toutes les oeuvres artistiques 

Qu'a forgées la nature en un goût indéniable, 

Laissant dans les rochers sa trace incomparable. 

Puy -de-Dôme et Cantal, Velay ou Aurillac, 

La Bourboule, Le Mont-Dôre, Pontgibaud, Padirac, 

Paris Reine du Monde

Le schtimmy Vandamme est descendu

O Corse ma jolie

par Houfflin

Que la Bretagne est belle

Chanté par Emile Deloffre

Dansons la Bourrée, vive les Auvergnats

avec Randier, Gilles et Watel

Quand j't'ai connu...

Bordi, le Titi du 20 ème

 

Ecoutez de cette danse, le chant de la contrée, 

Qui se dit Auvergnat doit danser la Bourrée. 

Randier, Natel et Gilles dansent :  La Bourrée 

Le soleil déjà là, j'approche du midi, 

Ici a les en croire, on est au paradis. 

La Garonne fait son coude pour aller voir Bordeaux, 

"Y a de la mise en bouteilles" 

Nous sommes en pleine Gironde, admirons les coteaux 

Où poussent les vignobles jusqu'au bas du Languedoc, 

La renommée atteint tous les crus du Médoc. 

Ici la race est gaie, Toulouse est jolie ville, 

Les filles y ont là-bas de grands yeux qui pétillent. 

Les chants y sont limpides en leur ancien dialecte, 

Comme leur liquide divin dont le monde se délecte. 

La Charente y appuie ses prés, ses pâturages, 

Sa région maritime en de superbes plages. 

Ses huîtres ont la faveur d'être partout demandées, 

Marennes, belons et claires finement appréciées 

Par tous les fins gourmets qui trouvent en Armagnac, 

Le nectar des alcools qui a nom le Cognac. 

Pas à pas de Guyenne, en Foix et en Gascogne, 

"O mon Pays"

Admirez ces contrées dignes de notre Sologne. 

Les Landes si curieuses aux grandes forêts de pins, 

Nous amènent au sud-ouest au bout de notre chemin. 

Allons le Pays Basque, les échasses, les moutons, 

Le soleil a dardé votre baie d'Arcachon. 

Voici Pau au beau ciel, voici le fleuve Adour, 

Bayonne, Orthez, Biarritz où le jeu et l'amour, 

Se disputent les faveurs à la porte de l'Espagne, 

Non loin de la trouée qui rappelle Charlemagne, 

Ses conquêtes et sa gloire, de son neveu Rolland, 

Ecoutez au lointain l'âme de l'Olifant. 

Blanchard chante : J'aime le son du Cor 

Henri de Navarre, Roi de France dit l'adage, 

Que suivit le Pays, labourage, pâturage, 

Le Béarnais est fier, savez-vous qu'il lui plaît 

Plus que tout autre au monde, il adore son béret. 

Pitel chante : le béret 

Voici Tarbes et l'Ariège, les régions rocailleuses, 

Les hauts sommets détachent leurs cimes merveilleuses, 

Des vallées renommées sont fertiles et riantes, 

Au pied des Pyrénées et même sur leurs pentes, 

Les troupeaux y paissent avec tranquillité, 

Leurs gardiens les surveillent en toute sérénité. 

Ici c'est une grotte au pouvoir mirifique, 

Le monde entier accourt même du Pacifique, 

Demander un miracle tout en priant pour elle, 

Vierge qui apparût en sa roche Masabielle. 

Une province encore, à la mer on aspire, 

Perpignan et Ceret, Argelès ou bien Thuir, 

C'est le gai Roussillon, leur patois Catalan, 

Donne à cette région sa force et son allant, 

Hautes cimes neigeuses écoutez ce refrain, 

Qui loue les montagnards du sol pyrénéen. 

Blanchard chante « Montagne des Pyrénées »

Le Midi compte encore, déployant son rivage, 

Sous le ciel toujours bleu sans tempête, sans nuage, 

C'est un pays magique où toute la vie sourit, 

De Marseille à Menton, d'Espagne en Italie, 

Le pays des cigales, Tartarin et Mireille, 

Où la tristesse n'a place dans un décor pareil, 

Tout ici est gaîté, galéjades et chansons, 

Le soleil est au coeur, l'amour la seule rançon, 

La vie est idyllique en notre Riviera, 

D'Antibes, Juan-les-Pins, jusqu'à La Ciotat. 

Ici tout est en fête, baccara, casino, 

Roulette, poker ou bridge, nous sommes à Monaco. 

Nice à son tour connaît les jeux, les bals, 

En sa bataille de fleurs on célèbre Carnaval. 

Mimosa et violettes toutes fleurs de saison, 

Dès Mars on fait ici abondante floraison. 

Blanchard chante :  Sur les bords de la Riviera 

Mais après les palmiers, les pins les oliviers, 

Arrivons-nous enfin en cette ville réputée, 

De Marseille et son port, bouillabaisse, aïoli, 

Ecoutez du Pastis ce que la chanson dit : 

Blanchard chante :  la valse du Pastis 

La France n'est pas toute en l'hexagone classique, 

Il est encore province aux sites bien magnifiques, 

Dont l'histoire est chargée d'aventures frémissantes, 

De maquis, vendettas en cette race bouillante, 

 L'île de Beauté ;, la Corse, aux rives enchanteresses, 

C'est l'île des amours, du besoin de caresses. 

C'est aussi la plus fière quand un de ses garçons, 

Devint Empereur de France, ce fût Napoléon. 

Souvenirs d'Ajjacio, de Corté et de Calvi, 

Charmez-vous de ce chant : O ma Corse jolie

Houfflin chante : O ma Corse jolie 

Tant de siècles déjà, nos aïeux conquérants,

Par monts et par vaux au loin dans l'océan, 

S'en allèrent pour donner le domaine colonial, 

Qui aujourd'hui encore est pour nous point vital. 

Voici tout près de nous Marrakech et Tétouan, 

Fez, le Rif, l'Atlas, le Maroc, son Sultan. 

Ses souks, ses mosquées, ses eunuques, ses harems, 

"Sous le soleil Marocain"

C'est encore de la France un peu de l'âme même. 

Des marchés indigènes entourent Alger-la-Blanche 

Oran, Tunis, Taza, Bizerte sont en revanche, 

Des villes resplendissantes de soleil, de gaîté, 

Où les sidis côtoient les belles Fathmas voilées. 

Au Sud c'est le désert, la soif et la chaleur, 

Le Sahara, l'oasis, le mirage trompeur, 

La caravane qui passe en son immensité, 

Les bédouins qui la guident y ont droit de cité. 

La route y est ardue, le soleil implacable, 

On trouve Fort-Lamy, Bidon V toujours insaisissable 

"La caravane"

D'Antinéa vous trouvez sa vision de déesse, 

Et votre coeur là-bas ne rêve que de caresses. 

L'Afrique encore pour nous, nous a fait bonne part, 

Sénégal et Congo, Brazzaville et Dakar. 

Madagascar aussi la plus belle colonie, 

Réunion, les Comores, la côte de Somalie. 

En d'autres continents le drapeau tricolore, 

Fait aimer notre Pays avec qui collaborent. 

Ses indigènes bronzés, jaunes ,métis ou noirs, 

Riz, vanille, café, thé, tabac et ivoire, 

Vers la Métropole dirigent leurs cargaisons, 

Ainsi que de tous fruits en n'importe quelle saison. 

Voici Damas, Beyrouth, la religieuse Syrie, 

Nos comptoirs de l'Inde, nos îles d'Océanie, 

Le Tonkin et l'Annam, Cambodge et Cochinchine 

"La Tonkinoise"

Réunis en un seul sous le nom d'Indochine. 

Ses pagodes, ses rizières, son maïs, ses bambous, 

Ses filles aux yeux d'amandes qui rendent les hommes fous. 

Tout là-bas vers l'Ouest aux lointaines Amériques, 

Nous avons la Guyanne, Guadeloupe, Martinique, 

Ainsi nous finirons notre tour d'Univers, 

Le sol natal nous rappelle des pays d'Outre-mer. 

Revoici de Marseille, Notre-Dame de la Garde, 

Le port, la Cannebière que le soleil darde, 

Remontons notre Rhône, large, tumultueux, 

Suivons en admirant son long cours sinueux. 

Dauphiné et Vaucluse, Beaucaire et Avignon, 

"Sur le pont d'Avignon"

Sont autant de fleurons à cette riante contrée, 

Où malgré le mistral, Savoie et Dauphiné, 

Laissent intact le trésor de leurs stations thermales, 

Se chauffer au soleil, une des sources principales 

Qui met la joie au coeur dans ce pays de cocagne, 

Où se trouvent réunis, la mer et la montagne. 

Blanchard chante :  La fontaine de Nîmes 

La Bourgogne à son tour aura sa page ici, 

De Lyon jusqu'à Dijon, contemplons le Pays. 

Si l'élevage encore a la faveur première, 

Les vignobles font leur loi et prennent le place entière. 

Côte d'or, Beaujolais, Beaune ou bien Mâcon, 

Qu'il est dur d'être privés de la divine boisson. 

La Champagne elle aussi par son célèbre crû, 

A conquis la faveur de tous ceux qui l'ont bu. 

Nature ou pétillant le champagne c'est la vie, 

C'est la gaieté du coeur, l'avenir qui sourit, 

Ce sont les chants, l'ivresse, Bacchus est un démon, 

Pourtant il est si doux notre Moët-et-Chandon. 

Voici les caves célèbres de Reims ou bien d'Ay, 

Roederer ou Hiedsyck, Veuve Clicquot, Pommery 

Houfflin chante : Les Chevaliers de la Table Ronde 

Allons Reims je laisse ta splendide cathédrale, 

Dont un ange a gardé le sourire ancestral, 

Je m'en vais voir la Meuse, l'Argonne et puis Verdun, 

Ses mausolées qui rappellent l'hécatombe des humains. 

"En passant par la Lorraine"

Et puis Toul, Commercy, St Mihiel et Nancy, 

La Lorraine toujours fière de nommer Domrémy. 

J'admire ses jolies filles en costume régional, 

Leur maintien, leur sourire, leur gaieté, un régal, 

Leurs yeux clairs provocants et leur ferme poitrine, 

Semblent appeler l'amour, elles savent être câlines. 

"Sambre et Meuse"

La province est riante que toute la Meuse parcourt, 

C'est une parure de plus que je joins à mon tour. 

Au bouquet que j'offre unissant nos pays, 

Au coeur de notre France, à son âme, à Paris, 

Paris la tant aimée dont chacun a un brin, 

Paris, ville éternelle où vont tous les chemins 

Tes faubourgs, ô Paname, tes boul'vards et tes places, 

Tes pelouses, tes trottoirs, tes trottins, tes palaces, 

Monuments, Tour Eiffel, Panthéon, la Cité, 

Nous t'aimons, oui Paris, tu es notre fierté. 

Mais Paris a aussi sa renommée surfaite, 

De ville où tout s'amuse, tout est vice, tout est fête, 

C'est Montmartre, la Galette, où l'on soupe où l'on rit, 

Pigalle et Place Blanche, Anvers aussi Clichy. 

Montparnasse lui aussi a connu les faveurs, 

Vandamme chante "Paris Reine du Monde"

D'un public insatiable qui couvrira de fleurs, 

Ses étoiles, ses idoles, au sphinx ou autre endroit, 

Où l'orgie est de règle et le champagne est roi, 

Paris dans sa débauche, ses amours, ses passions, 

Ne serait plus cette ville qui fait tant sensation, 

Et l'on se sent grisé, captivé et conquis, 

Dès que l'on a vécu quelques heures de PARIS. 

Houfflin chante : En parlant un peu de Paris 

PARIS a ses pierreuses et ses mauvais garçons, 

Ses musettes, ses javas, ses voyous, ses maisons, 

C'est encore de PARIS une de ses figures, 

Bordi va nous conduire dans un bouge de durs. 

Mais PARIS c'est aussi, écrivains et artistes, 

Savants et chirurgiens, musiciens ou chimistes, 

C'est la beauté de l'Art, la Musique et la Science, 

Le Monde entier est là, a les yeux sur la France, 

PARIS par ses savants a sa gloire toute entière, 

PARIS, pour nous, Français, c'est bien la ville lumière. 

Musique : Choeur sur PARIS 

Bordi chante :  Quand j't'ai connue 

LA PREMIERE ...... 

ses pionniers 

Debout : 

Bouchet,Compagnon,Guibert,Bordi,Millet,Deloffre,Anquier, 
Lejeune, Brion,Foussac,Delecourt 
 

Assis : 

Blanchard,Houfflin,Randier,Watel,Gilles,Vandamme 

Debout : 

Petit,Ziclinsky,Beker,le Polonais,Rochefort 

Assis : 

Adolphe,Marie,Hénaux,Pitel,Rubben